Adrien Paillet

Motos de légende : la Triumph Bonneville (1959)

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L’esprit britannique sur deux roues

Lorsqu’on parle de l’histoire de la moto, peu de modèles incarnent aussi bien l’essence même du savoir-faire britannique que la Triumph Bonneville. Présentée au public en 1959, elle tire son nom d’un lieu mythique : le lac salé de Bonneville, dans l’Utah, aux États-Unis. Un choix qui n’a rien d’anodin, puisque la marque Triumph, et plus particulièrement son pilote Johnny Allen, y avaient battu des records de vitesse sur une moto spécialement préparée. Au cœur de cette nouvelle Triumph Bonneville dite de « production », on retrouve un bicylindre parallèle de 650 cm³ qui, dès le départ, se pose en référence en matière de style, de performance et d’agilité.

Pour comprendre pourquoi cette moto a rapidement conquis les routes britanniques, européennes et même américaines, il faut se pencher sur le contexte de la fin des années 1950. L’après-guerre marque le renouveau de nombreuses industries, et celle de la moto n’échappe pas à cet élan. Les constructeurs britanniques, avec des marques comme Norton, BSA et bien sûr Triumph, se retrouvent en compétition pour proposer des modèles capables de séduire une clientèle avide de vitesse, mais aussi de fiabilité et d’esthétique. Dans ce cadre, Triumph, dont la réputation se bâtit déjà depuis le début du XXe siècle, décide de frapper un grand coup en lançant la Bonneville, version améliorée de la Tiger T110 existante, en y intégrant notamment une double carburation.

La naissance du bicylindre parallèle de 650 cm³ se veut une réponse directe à la demande croissante pour des machines plus puissantes. Alors que la Tiger T110 avait déjà la réputation d’être rapide, la Bonneville, équipée d’un double carburateur Amal, pousse encore plus loin les possibilités. L’idée d’utiliser le nom « Bonneville » est un choix marketing fort, mais également une manière de souligner le lien entre la moto de série et la machine ayant établi des records sur les lacs salés. Ainsi, elle joue sur le fantasme de la vitesse et de l’aventure, tout en rendant hommage à la culture des pionniers du « speed ».

Au-delà de la pure performance, l’esprit britannique se reflète aussi dans l’élégance et la sobriété de la Bonneville. Son design, épuré et sans fioritures inutiles, est en droite ligne avec la tradition Triumph. On retrouve un cadre tubulaire en acier, un réservoir aux courbes douces, des garde-boue bien proportionnés et un phare rond. Les finitions chromées viennent souligner les lignes, sans jamais donner l’impression d’un surplus décoratif. Les coloris proposés (souvent bicolores) mettent en valeur la silhouette de la moto, renforçant encore ce sentiment d’équilibre visuel.

Cet équilibre se retrouve également au guidon. Si la Bonneville de 1959 ne révolutionne pas la position de conduite en soi, elle offre un confort appréciable pour l’époque. La selle, suffisamment large, permet d’envisager des trajets plus longs sans trop de fatigue, tandis que la répartition des poids est pensée pour optimiser la maniabilité. Comparée à certaines concurrentes lourdes et moins agiles, la Bonneville se distingue par une relative légèreté et un châssis procurant un sentiment de contrôle immédiat. C’est précisément cette aisance de pilotage, associée à la « patate » du bicylindre, qui lui confère un attrait incomparable pour ceux qui recherchent à la fois le plaisir de conduite et la praticité au quotidien.

En Angleterre, la fin des années 1950 et le début des années 1960 correspondent par ailleurs à une période d’effervescence culturelle. Le mouvement rock’n’roll bat son plein, la jeunesse s’émancipe et recherche de nouveaux moyens d’expression. Dans ce contexte, la moto devient un symbole de liberté, de vitesse et, dans une certaine mesure, de rébellion discrète. La Triumph Bonneville, avec son aura de dynamisme, conquiert rapidement les jeunes et moins jeunes amateurs de sensations fortes. Sur les routes de campagne, en bordure de villes comme Londres, Birmingham ou Manchester, on croise de plus en plus souvent ces motos à l’allure nerveuse. Les cafés-racers et clubs de motards adoptent la Bonneville comme monture de choix pour leurs virées.

Cet engouement ne se limite pas au Royaume-Uni. Les États-Unis, séduits par l’exotisme des motos européennes, commencent aussi à l’importer. Les routes américaines, plus longues et plus droites, se prêtent bien à la mise en valeur de la vitesse et du couple de la Bonneville. Sa réputation de fiabilité – comparée à d’autres machines exotiques de l’époque – la rend encore plus attrayante. Les concessionnaires Triumph, de l’autre côté de l’Atlantique, mettent en avant sa légende naissante, ajoutant à la machine l’aura de la culture britannique : élégance, classe, mais aussi un certain côté aventureux et rebelle.

Cette fusion entre performances, esthétisme et esprit d’indépendance résume tout l’ADN de la Triumph Bonneville. Son simple nom évoque déjà une envie de vitesse, de grands espaces et de records. Si d’autres constructeurs anglais ont produit des motos également remarquables, rares sont celles à avoir eu un tel impact culturel à travers les décennies. La Bonneville de 1959 est vite perçue comme un objet de désir pour toute une génération, celle qui veut rouler vite et libre, avec style, mais sans forcément chercher à dépenser des fortunes.

En somme, l’esprit britannique qui habite la Triumph Bonneville ne se limite pas à un simple assemblage de pièces mécaniques. Il englobe tout un imaginaire, celui d’une Angleterre fière de son savoir-faire, d’une nation pionnière en matière de moto, et qui regarde pourtant au-delà de ses frontières pour puiser l’inspiration. Baptisée en hommage aux records battus sur un lac salé américain, la Bonneville symbolise le pont entre la tradition anglaise et l’aventure sur les grandes étendues américaines. Cet équilibre subtil entre identité locale et rêve d’évasion fait partie intégrante du succès de la Bonneville, et c’est précisément ce qui en fait aujourd’hui encore une moto iconique.

Pourquoi est-elle légendaire

Bonneville T120 de 1965
Bonneville T120 (1965)

De nombreuses motos de l’époque revendiquent des performances plus ou moins exceptionnelles ou un design novateur, alors qu’est-ce qui fait de la Triumph Bonneville un modèle réellement légendaire ? La réponse tient en trois aspects fondamentaux : des performances qui ont marqué les esprits, une influence culturelle qui dépasse le simple cadre des passionnés de mécanique, et un design intemporel toujours copié mais jamais vraiment égalé.

Le premier point à souligner est, bien sûr, la performance. À la fin des années 1950, la Bonneville T120 est l’une des motos de série les plus rapides du marché, capable de dépasser aisément les 100 miles par heure (environ 160 km/h), ce qui, pour l’époque, est tout bonnement impressionnant. Cette vitesse de pointe, ajoutée à une forte accélération, répond précisément à l’engouement des motards pour la puissance brute. Les pilotes qui cherchent à pousser leur machine dans ses retranchements apprécient tout particulièrement la “Bonnie” : le couple généreux, la souplesse du bicylindre et la légèreté relative de la moto se combinent pour offrir des sensations inédites. Les amateurs de runs sur autoroute ou de petites routes sinueuses y trouvent également leur compte, grâce à un châssis bien équilibré et une direction précise (pour les standards de l’époque).

Cette performance fait écho à la filiation symbolique avec le lac Bonneville, théâtre de records de vitesse. Certes, la moto de série n’a pas grand-chose à voir techniquement avec le « streamliner » piloté par Johnny Allen, mais le nom même de « Bonneville » évoque immanquablement l’idée de repousser les limites. Posséder une Bonneville, c’est s’associer à l’image du dépassement de soi, de la quête de records. Cette réputation se solidifie à mesure que la T120 accumule les éloges de la presse spécialisée et décroche quelques exploits en compétition sur piste ou en flat track.

Le deuxième aspect qui ancre la Bonneville dans la légende, c’est l’influence culturelle considérable qu’elle a exercée. On ne compte plus les personnalités iconiques qui ont été séduites par son charme. Parmi les plus célèbres, Steve McQueen, l’acteur et pilote californien emblématique, qui incarne parfaitement l’esprit cool et aventureux des années 1960. Dans ses films, comme dans sa vie, McQueen adore la Triumph Bonneville. Son engouement est partagé par de nombreuses stars de la musique et du cinéma, Bob Dylan étant un autre exemple marquant. Ce rayonnement auprès des célébrités a un impact direct sur l’imaginaire collectif : la Bonneville devient alors non seulement une moto performante, mais aussi un accessoire de style, un symbole de liberté et d’affirmation de soi.

Cette aura s’étend dans le monde anglophone et au-delà. Aux États-Unis, la Bonneville bénéficie de l’effet « British Invasion », un terme souvent utilisé pour décrire la vague de groupes de rock britanniques (comme les Beatles ou les Rolling Stones) qui conquièrent le Nouveau Monde au début des années 1960. Dans les garages et les cafés, les jeunes rêvent d’évasion et d’originalité, de se démarquer de la norme. La Triumph Bonneville s’impose alors comme la monture idéale pour incarner ce mélange de modernité, d’excentricité et de nostalgie pour l’Angleterre traditionnelle.

Le troisième élément clé réside dans le design intemporel de la Bonneville. Ses lignes simples et élégantes transcendent les modes. Là où d’autres motos de l’époque affichent parfois des designs trop chargés, la Bonneville privilégie la sobriété : un réservoir suffisamment galbé pour être reconnaissable au premier coup d’œil, un cadre épuré, une selle confortable mais sans excès, et surtout ce moteur bicylindre parallèle apparent, presque sculptural, qui participe à l’harmonie globale. Les coloris bicolores et les touches de chrome confèrent un charme résolument vintage, qui demeure aujourd’hui encore un objet de désir. Les générations successives de Bonneville moderniseront progressivement les lignes et la mécanique, mais la structure de base reste globalement la même, tant la première mouture de 1959 était réussie en matière d’esthétique.

Pourquoi ce design plaît-il autant ? Probablement parce qu’il reflète l’idée d’une moto accessible, humaine, à taille modeste, qu’on peut aisément maîtriser et personnaliser. Contrairement à certaines grosses cylindrées américaines très imposantes, la Bonneville conserve une dimension plus « européenne », tant par ses proportions que par son allure générale. Elle apparaît moins intimidante, plus maniable au quotidien, tout en véhiculant un indéniable cachet. C’est un juste milieu parfait entre sportivité, élégance et pragmatisme.

Enfin, son succès contribue à faire rayonner l’industrie moto britannique, qui domine alors une bonne partie du marché mondial dans les années 1960. La Bonneville, aux côtés de modèles comme la Norton Commando ou la BSA Gold Star, porte haut les couleurs de la Grande-Bretagne sur deux roues. Les ventes à l’export s’envolent, notamment vers les États-Unis, grand consommateur de motos de caractère. Pendant une décennie, Triumph est au sommet de sa gloire. Les fans de café racers, de compétitions locales et de longues balades sur les routes de campagne britanniques adoptent massivement la Bonneville. Chaque mention dans un film, chaque apparition dans un magazine, chaque célébrité qui la chevauche renforce un peu plus son statut d’icône.

En somme, la légende de la Triumph Bonneville s’est forgée grâce à ce savant mélange de performances de premier plan, d’un fort impact culturel via des icônes de l’époque, et d’un design aussi simple qu’attrayant. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car la Bonneville n’est pas qu’un phénomène des années 1960. Au fil des décennies, Triumph a su faire évoluer ce modèle tout en conservant l’essence qui en avait fait le succès initial. Preuve en est : même aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa première version, la Bonneville continue d’être produite sous une forme modernisée, assurant ainsi la pérennité de ce mythe sur deux roues.

L’héritage laissé par la Triumph Bonneville

Bonneville T120 1968
Bonneville T120 (1968)

Parler de l’héritage de la Triumph Bonneville, c’est évoquer l’impact considérable qu’elle a eu, et qu’elle continue d’avoir, sur l’univers de la moto. Au moment de son lancement en 1959, personne ne soupçonnait l’ampleur de son influence future. Pourtant, plus de soixante ans plus tard, la Bonneville fait toujours vibrer les motards du monde entier, qu’il s’agisse des collectionneurs en quête de modèles d’époque, des amateurs de préparations café racer, ou encore des futurs propriétaires séduits par la version contemporaine.

La première étape de cet héritage se joue sur le plan industriel et économique. Dans les années 1960, grâce au succès de la Bonneville, Triumph se hisse en tête des constructeurs britanniques. Le modèle devient la figure de proue de la marque, celle qui fait entrer la firme de Meriden (puis d’autres sites) sur la carte mondiale de la moto. Cependant, la concurrence japonaise pointe son nez dès la fin des années 1960 et, très vite, Honda, Yamaha, Suzuki et Kawasaki entament leur montée en puissance. Les sportives japonaises, notamment la Honda CB750 sortie en 1969, bouleversent les standards de qualité, de fiabilité et de performance. Cela crée une crise profonde pour l’industrie moto britannique, qui peine à s’adapter à ces nouveaux enjeux.

Malgré ce contexte difficile, la Bonneville reste l’un des piliers de la marque jusqu’aux années 1980. Lorsqu’en 1983, Triumph est déclaré en faillite et que la production cesse temporairement, on pourrait croire que la légende de la Bonneville va s’éteindre. Et pourtant, l’histoire n’est pas terminée. John Bloor, entrepreneur anglais, rachète les droits de la marque et la relance au début des années 1990. S’il met un temps de côté les modèles classiques pour se concentrer sur des motos plus modernes, l’idée de ressusciter la Bonneville ne s’éteint jamais. Dans le cœur des motards, ce nom reste synonyme de prestige et d’authenticité.

C’est finalement en l’an 2000 que Triumph réintroduit la Bonneville, sous une forme néo-rétro, respectant l’esthétique originelle tout en intégrant des avancées technologiques nécessaires : freins à disque plus performants, injection électronique, fiabilité accrue, etc. Ce renouveau connait un succès immédiat. Les amateurs de motos classiques applaudissent la fidélité au design, tandis que ceux qui recherchent une machine adaptée à la route moderne apprécient la maniabilité et la sécurité supplémentaires. La résurgence de la Bonneville s’inscrit dans la tendance plus large du vintage et du rétro, qui séduit un public varié, des trentenaires en quête de style aux sexagénaires nostalgiques.

Ainsi, l’héritage de la Bonneville se déploie aussi au niveau culturel. Ses lignes mythiques, son phare rond, ses chromes discrets, son réservoir galbé restent la référence pour quiconque veut construire ou customiser une moto classique. Les préparateurs spécialisés dans le café racer ou le scrambler s’emparent depuis longtemps de cette base technique pour créer des machines uniques, alliant modernité des composants et charme désuet de l’esthétique des sixties. Certains optent pour des kits de conversion qui transforment la Bonneville en véritable bête de course rétro ; d’autres préfèrent un look plus minimaliste, mettant en avant le moteur bicylindre et des finitions brutes.

Au-delà même de Triumph, d’autres constructeurs s’inspirent du style Bonneville pour leur gamme néo-rétro. Ducati, Moto Guzzi, Yamaha, Kawasaki et Royal Enfield, pour n’en citer que quelques-uns, proposent désormais des modèles aux lignes classiques, répondant à cette demande persistante de motos qui allient technologie moderne et cachet vintage. Cette « vague rétro » doit énormément à la Bonneville, qui en est, en quelque sorte, l’initiatrice emblématique. Elle prouve qu’une moto ne doit pas nécessairement arborer un look futuriste pour trouver sa place sur le marché. Au contraire, l’authenticité et l’hommage au passé peuvent s’avérer être des atouts majeurs pour séduire les passionnés.

En termes de compétition, la Bonneville a certes perdu de son lustre au fil des années face aux motos sportives d’avant-garde. Mais elle s’illustre encore dans certains événements de flat track ou de courses vintage, où des modèles révisés ou préparés démontrent qu’il ne faut jamais enterrer trop vite un nom légendaire. Des rassemblements de motos anciennes, comme le « Goodwood Revival » en Angleterre, consacrent régulièrement une place de choix à la Bonneville, symbole d’une époque où le métal et l’essence s’unissaient pour créer des machines de caractère.

Un autre volet essentiel de l’héritage de la Bonneville réside dans son impact sur la communauté motarde. De nombreux clubs Triumph existent à travers le monde, rassemblant des passionnés de tous horizons. Ils organisent des balades, des expositions, des ateliers de restauration, entretenant ainsi la flamme. Ces clubs incarnent un esprit de camaraderie, de partage de connaissances et de passion commune. La Bonneville en est souvent le dénominateur commun, la moto qui réunit les générations dans un même engouement. Il n’est pas rare de voir un père et son fils bricoler ensemble une ancienne T120, ou encore des groupes d’amis sillonner les routes à travers les campagnes anglaises, françaises ou américaines au guidon de leurs Bonneville flamboyantes.

Enfin, et c’est peut-être là le plus grand hommage qu’on puisse rendre à cette machine, la Bonneville moderne n’a pas cessé d’évoluer. Triumph propose désormais plusieurs déclinaisons (T100, T120, Street Twin, Bobber, Speed Twin, etc.), chacune ayant sa propre personnalité, mais conservant ce look et cet esprit chers à la marque. Grâce à l’électronique embarquée, aux nouveaux matériaux et à la réglementation antipollution, ces versions offrent une expérience de conduite nettement plus raffinée, tout en perpétuant la tradition. Ainsi, la Bonneville sert de trait d’union entre passé et présent, comblant ceux qui recherchent autant le charme vintage que la fiabilité contemporaine.

En conclusion, l’héritage de la Triumph Bonneville est à la fois industriel, culturel et émotionnel. Elle a contribué à façonner l’âge d’or de l’industrie moto britannique, est devenue l’icône de toute une génération d’artistes et de rebelles, et continue de faire rêver aujourd’hui grâce à ses multiples facettes. Rares sont les motos qui, plus d’un demi-siècle après leur création, gardent une telle aura. La Bonneville, en s’adaptant aux époques et en conservant son âme, illustre parfaitement la possibilité de concilier tradition et innovation. Et tant qu’il y aura des passionnés pour restaurer les anciennes, des amateurs pour rouler sur les nouvelles, et des rêveurs pour admirer ses lignes intemporelles, on peut parier sans crainte que la légende de la Triumph Bonneville continuera de s’écrire encore longtemps

Article rédigé par :
Adrien Paillet

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